L’entre-deux
Interviews, prises de sons et de vues
Ce projet visait à donner la parole aux habitants de résidences sociales marseillaises afin de faire apparaître les besoins et envies liés aux espaces communs et collectifs de
ces lieux de vie.
Le projet l’Entre-deux à changé plusieurs fois de direction suite à des désistement de partenaires, des changement d’organisation et plus tard la crise sanitaire Covid-19.
De l’intime au collectif
L’approche fut finalement intime et individuelle : des portraits sonore ont été réalisés lors d’entretiens dans des structures d’accueil pour femmes, ainsi que des prises de vues 360° et des photos. Ces créations audiovisuelles sont des voyages immersifs immobiles, d’appartement en appartement, de chambre en chambre. Nous y découvrons des femmes discrètement installées à la fenêtre, dans un fauteuil, à la cuisine, et les écoutons raconter leur histoire, leur point de vue sur leur habitat, leurs habitudes, leur relation au collectif plus ou moins imposé par leur situation, leurs rêves et leurs désirs, les situations qu’elles espèrent atteindre, ou leur lien avec le monde extérieur de façon général.
Cet entre-deux est celui qui existe entre habiter un endroit et s’y sentir chez soi, entre vivre seul ou en collectif, entre vivre quelque part ou simplement transiter, entre s’installer ou attendre.
Au final, le projet consiste en cinq portraits immersifs, une série d’entretiens téléphoniques avec des habitantes de Marseille confinées et une exposition 360° à découvrir en ligne.
L’exposition en ligne
Basée sur un dispositif de visite virtuelle, l’expositon permettait de découvrir la Fabulerie, lieu d’accueil supposé de l’exposition avant la pandémie, et d’y emprunter différentes portes correspondant chacune à un portrait.